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Nouvelles
parutions - Romans, nouvelles, essais- Poésie
- Théatre - Dramatiques
radio
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"Marchant
« entre deux éternités »,
Jean-Pierre Spilmont est un écrivain voyageur, mais le chemin
d’Ostende à Vladivostok, de Gand à l’Italie, de
l’Algérie à la Tarentaise, le conduit toujours au
même questionnement sur la vie. Il est surtout un écrivain
de l’Altérité : de l’entre-deux, et de la relation
interpersonnelle. Même si la douleur affleure souvent à la
surface de son écriture, douleur des enfances, ou de la guerre,
la musique de son texte est celle de la Tendresse, de la
« patience des pierres » et revêt la
même douceur que celle de Schubert, révélant
« le sourire à travers les larmes ». Son
respect de la nature, empreint d’une jubilation panthéiste,
constitue son véritable « être au
monde ». La nature est son chemin vers le suprasensible, la
mystique, et sa contemplation le met à chaque fois en
résonance avec un poème ou un tableau."
Albert Fachler
Président
du
Festival
du
Premier
Roman Chambéry
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Transsibérie
blues
Escales
poétiques - Editions La main multiple - décembre
2010
"Nijni
Novgorodrkoutsk,Baïkal,Kabarovsk,Vladivostok,Tchernaia Rechta...
Le nom de ces escales est un poème sonore qui semble
résonner entre les fûts des arbres dressés dans le
froid lumineux de la Taïga."
Pascal Guilbert
éléments pour un voyage
Printemps des poètes 2008
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L'excision
de
la
pierre
de
folie
d'après
une
oeuvre
de
Brueghel
l'Ancien
- Editions Invenit - septembre
2010
"Jean-Pierre Spilmont nous donne à voir,à
comprendre, à entendre, presque, une peinture "effroyable", copie d'une
oeuvre de Pieter Brueghel L'Ancien, Huile sur bois. Vers 1557..."
Dominique Tourte
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Sébastien,
roman,
La Fosse aux Ours, 2010
"Sébastien, roman
de l'innocence violée, met à nu, par la voix d'un enfant,
des vérités enfouies qui éclatent en phrases
brèves, nettes, sans bavures, aussi violentes
qu'aériennes. Jean-Pierre Spilmont écrit en terrain
miné, ouvre des brèches dans des non-dits
bétonnés, sonde l'impossible, cette âme humaine
ballotée entre mensonge, abandon, lâcheté,
trahison."
Martine Laval, Télérama, mars 2010
Prix littéraire 2011 des
lycéens et apprentis Rhône-Alpes
Prix Lucioles des lecteurs 2011
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Soleils
Nomades,
Roman,
Flammarion, 1985,
réédition 1998 et 2000 aux éditions la Passe du
vent
"Je suis venu ici pour
désapprendre. Cette nuit, alors
que je jetais au feu la dernière bûche, la pensée
m'est venue que seul valait le sourire du corps. C'était comme
une révélation soudaine. Une évidence. Une
violence, aussi. A la fois plainte et révolte des chemins de
tout l'être. Nus. Soudain désertés. Sourire du
corps. Sourire de la terre. Les mots se sont imposés à
moi, mais j'ai su aussitôt que je n'en ferai que lentement,
très lentement le tour. Il faut une vie, parfois, pour
connaître nos paroles…"
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La
Traversée
des
terres
froides,
Roman,
Paroles
d'aube,
1998, réédition
début
2008
à
La
Fosse
aux
ours
"Florence, janvier 1347 - Nous avons pris la route un matin
de septembre. Il faisait encore très doux. La Lys courait le
long des saules. J'ai pensé que je ne reverrai jamais ma ville.
J'ai revécu ce jour de mon enfance où j'avais
rêvé de voyages et où j'étais resté
toute une fin d'après-midi, debout comme un marin à la
proue d'un bateau d'herbes folles, sur ce bras de terre au delà
duquel la Lys et l'Escaut se rejoignent et coulent ensemble vers la
mer. Je suis entré dans l'eau verte de la rivière et j'ai
penché mon visage vers elle, comme pour une étreinte…"
Livre
lauréat
Lettres
Frontières
1999,
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Tous
les
nègres
se
ressemblent,
roman,
en
collaboration avec Gilles Roussi, Paroles d'aube, 1998
"J'ai raccroché le
combiné à la
septième sonnerie. Je suis retourné à ma table et
j'ai commandé une autre bière. Il y a des jours où
l'éternel vous bannit de sa mémoire. J'aurais dû
rester allongé à écouter n'importe quel tube de
Buddy Holly. Je hais la nostalgie et pourtant je m'y accroche parfois
avec délectation…"
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Jacques Balmat dit
Mont-Blanc,
biographie
Albin Michel, 1986,
Grand Prix du Livre
d'Histoire de la Société des Gens de
Lettres 1986,
réédition
en
2003
aux
éditions
Guérin
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La
vallée
des
merveilles,
essai,
Simoën,
1978, Attinger 1985
"Le Bégo ou la
cime de Charnassère, le pas de
l'Arpette ou le Val des Merveilles ne sont pas seulement une montagne
ou une vallée " d'intérêt historique ". Quels liens
entre eux se sont tissés dont témoignent encore les
légendes ou les cultes des anciens âges ? Quels liens, si
profondément enracinés, qu'ils renaissent, ne serait-ce
parfois qu'un très court instant, comme si, du fond de notre
mémoire, montait un très vieux langage que nous avons
lentement désappris et qui vient, malgré nous, en rider
la surface…"
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Une saison
Flamande
Editions
de l'Amourier, 2008
Prélude :
« … C’est
là un livre inachevé, faute de
réplique. Cette réplique, j’espère que quelqu’un
en ce monde me la donnera. Vous ? C’est une histoire en technicolor,
pour ménager un certain luxe, dont dieu sait que j’ai, moi
aussi, grand besoin. Pour nous tous.* »
Je voue donc la
chose que voici à la mémoire
et au silence de la lumineuse Clarice*
qui n’est plus
aujourd’hui que
poussière dans une tombe du cimetière juif de Caju,
à Rio."
*
*Clarice
Lispector, a hora da estrela, 1977, l'Heure de l'étoile,
Editions des femmes 1984
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Chemins de
lumière
essai, photographies de
Bertrand Bodin, éditions Milan, 1995, Prix Spécial du
Jury, salon du livre de montagne, Passy 1995
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Le
message,
nouvelle
Librairie Olympique;
septenbre 2010
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Chroniques
du
rêves,
Comp'Act 2000
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Jours tranquilles
à Vinsobres,
chronique d'une
résidence,
La passe
du vent, 2001
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Poésie
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...
Dans
le
désert
du
sang,
Poésie
: 1970-1990,
Editions
de
l'envol,
1994
Avant-dire de Bernard Simeone
"Je voulais te
dire des mots simples, frêles comme
l'herbe d'ici, transparents comme le givre, essentiels. Des mots qui
soient tes yeux, tes mains, ton visage. Des mots que ton corps
comprendrait, parlerait, hurlerait dans le grand rire de midi, quand le
silence est comme un rapace immobile. Ce sont les premiers mots. Tu
sais, le cri ; le souffle ; alors qu'on ne sait pas encore le poids de
la violence qui vous ronge la peau, à l'heure à la
mémoire n'est encore qu'un peu de chair attentive,
déjà blessée. Un masque…"
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Partage de
l'Île,
prose
poétique
éditions
MLD,
2010
"Partage
de l’île,
mélopée
tragique
à
voix
basse,
attisée
par
le
corps
en
souffrance.
Géographie
intime,
figure
enchâssée
de
la
solitude
en
autarcie.
Repli
de
ses
plages…
Chant
du cygne aux accents prophétiques, avec cet aphorisme central
pour
garder trace du passage :
«
Il se peut que l’on marche entre deux
éternités. »
Michel
Ménaché, in revue Europe, mars 2010
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Une
clarté
de
passage,
dessins
originaux
de
Roland
Dutel,
Cadex, 1996
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Lumière
des
mains,
suivi
de
l'incessant
tourment
d'espérance,
photographies
originales
de
Henri
Maccheroni
Cadex
2005
"Il
s'est levé ce
matin un grand vent qui balaie les
terrasses et fait battre les portes. Un vent de plein hiver qui courbe
la mince ligne d'arbres, au pied des collines, loin de la route. Le
pays se resserre comme un village après la pluie. Il s'offre,
douloureusement. La lumière s'y mesure tout le jour aux quatre
pans des toits offerts au dénuement du ciel. Ici monte une
fumée qui détient des pouvoirs sur la mémoire des
choses. L'horizon investit le regard. Il nous faut des demeures de
terre et d'eau, ces abris de lumière, ces arbres, cette
clarté pour choisir, enfin, non pas une île où
accoster, mais l'infini mouvement des saisons..."
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Lumière
des
mains,
Cadex,1995,
traduction
Allemande de
Rüdiger
Fischer :
Licht
der
Hände
Verlag im
Wald
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Cicatrices du
silence,
gravure
de Gisèle
Villardier,
Le Verbe
et l'Empreinte, 1985
ci contre,une page de ce texte traduite par le
poète Portugais
Al Berto
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L'Orée, la
déchirure,
Rougerie, 1971
Textes
réédités dans
"… Dans le
désert du sang, poésie complète" |
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Moraine absolue,
Rougerie, 1970
Textes
réédités
dans
"… Dans le
désert du sang, poésie complète"
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Lisières,
Rougerie, 1969
Textes
réédités
dans
"… Dans le
désert du sang, poésie complète"
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Cette navigation
du
sang à marée basse,
Rougerie,
Textes
réédités dans
"… Dans le
désert du sang, poésie complète" |
Théatre
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Little Boy Manhattan
Théatre
La Main Multiple 2005,
création
décembre
2006,
Cie
Michel
Véricel,
mise
en scène Michel Véricel
"... l'heure n'est donc
pas à sonder les cœurs ni
à distribuer des certificats d'analphabétisme moral. La
question est de savoir si chaque protestation de compassion envers les
victimes du World Trade Center d'un coté, envers les enfants
irakiens ou palestiniens de l'autre, est sincère ou
instrumentale, spontanée ou pleine d'arrières
pensées inavouables, est par définition sans
réponse. Au nom du Bien contre le Mal, au nom de l'Unique
Vérité, tous sont résolus à tuer d'abord,
à questionner ensuite…"
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L'hiver nous
descend lentement sur l'épaule,
création 2002 au
théâtre de Thiers,
reprise en 2003
au théâtre de la Croix- Rousse, à Lyon, dans une
mise en scène de Martine Van de Peene, reprise en 2004 à
Mouscron, Belgique dans une mise en scène de François
Vandorpe
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Il fallait
inventer la mer,
Chartreuse de
Villeneuve-les-Avignon, mise en espace de Stanislas Nordey, juillet 94
dans le cadre des Lectures de la Chartreuse, traduit en italien par
Nicola Zavagli, dans le cadre des rencontres Oltre Babele,
Créé au Festival d'Arezzo (Il Teatro e il Sacro) le 20
août 1996,sous le titre Inventando il mare, mise en scène
d'Alberto Spurio-Pompili
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Béatrice et Francesco
, requiem, création
théâtrale pour le Centre Artistique International Roy
Hart, lecture publique à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon
le 6 décembre 1993, créé le 30 janvier 1996
à Montpellier, le Chai du Terral.
Musique de Giovanna Marini.
Mise en scène de Flavio Polizzy.
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Ce
soir
je
me
souviens
d'hier
1989
texte mis en spectacle
pour le C.A.C. d'Annecy, Scène Nationale, mise en scène :
Charlie. Brozzoni,
musique : Etienne Perruchon,
décor : Bruno
Théry,
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Pinocchio e il
filo del cuore,
colodissimo,
texte
original, commande de la Cie. Occupazione Farsesche, Teatro Comunale di
barberino di Mugello (Florence) Créé le 3 décembre
1996, dans le cadre du Festival Guarda l'Europa, au Théatre
Laudi, à Florence, mise en scène de Sandra Bedino,
traduction Antonella Questa
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Dramatiques radio
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Le rêve inachevé de Hans Berger,
pièce radiophonique originale créée à la
Radio Suisse Romande, réalisation Michel Corod
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L'autre,
d'après le roman de Andrée
Chedid, France-Culture, réalisation Jacques Taroni, avec Jacques
Dufilho, Maria Mériko...
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Mardi Gris, d'après le roman de
Hervé Prudon, France-Culture, réalisation Eveline
Frémy, avec Jean Négroni, Guy Tréjean, Pierre
Maguelon...
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Métropolice,
d'après le roman de Didier
Daenninkx, France-Culture, réalisation E. Frémy, avec
Anne Deleuze, Pierre Destailles, Philippe Laudenbach...
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Le Golem, feuilleton
en
10
épisodes,
d'après
Gustav
Meyrinck,
France-Culture,
réalisation
E.
Frémy,
avec
Denis
Manuel,
Pierre
Michaël,
Teddy
Billis...
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Bel Ami, feuilleton
en
10
épisodes,
d'après
Maupassant,
France-Culture,
réalisation
E.
Frémy,
avec
Bruno
Pradal,
Fanny
Cottençon,
Maya
Simon...
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Sarn, feuilleton en
10 épisodes, d'après
Mary Webb, France-Culture, avec Denise Gence, Bernadette Le
Saché...
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Tous les manuscrits
originaux sont consultables aux archives
de la bibliothèque municipale de Lyon : manuscrits, cassettes,
lettres…
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